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Notre enfant intérieur est-il libre? !

Dernière mise à jour : 7 août 2020



Osons le pardon !


Le pardon est une source de vie.

Ce don nous a été confié.

Il a été déposé dans nos cœurs.

Il est à vivre, il est à expérimenter.

Il est fait pour nous humaniser chacun d’entre nous.


Pardonner

À ceux qui nous ont offensés.

Plus ou moins proches dans nos vies.

Ils y ont laissé une trace, une cicatrice qui nous a fait devenir ce que nous sommes.

Souhaitons-nous être un être de souffrance ? un être de haine ? un être de vengeance ?

Tout est clair quand nous prenons conscience de nos propres faiblesses et surtout quand l’amour entre dans nos cœurs.

La naissance d’un enfant peut être le moment de faire des choix pour eux et donc pour soi : comment choisir de perpétuer ou de perpétrer des souffrances familiales ou personnelles auprès de ses propres enfants ? Comment se voir parfois agir comme un autre qui n’est pas vraiment soi ?

Non, la violence, la haine ne sont ni une hérédité ni une fatalité.

Nous avons le choix de faire entrer l’amour en nos cœurs et de le préserver, de le faire grandir et fructifier.

Nous avons le pouvoir de choisir quel type de parole et quel type d’acte nous posons.

Oui, pardonner à ceux qui nous ont offensés.

À un aïeul à qui on a accordé toute sa confiance, toute son estime et son admiration.

À un père et à une mère qui nous doivent soin et protection.

À un homme qui devait être un espoir de construction.

À une amie à qui on a confié nos secrets les plus chers.

À des collègues qui, s’ils disent nous accorder leur confiance, ne nous accordent aucun crédit.

À ceux qui agissent en consommateurs qu’il faut contenter, rassasier.

Aux maladroits ou manipulateurs qui manquent d’éducation, de courtoisie, de civisme, de respect, de gratitude.

Aux terroristes qui nous empêchent d’être des parents et des adultes sereins.

À une institution qui vante des valeurs et qui ne les vit pas.

À une société qui fait fausse route.

À un pays qui prône les droits de l’Homme.

Bien sûr qu’il faut pardonner car sinon on en veut à la terre entière : on se réfugie dans une colère qui nous ronge ou l’on se terre dans un silence tout autant destructeur.

Car au fond ce ne sont pas les hommes qui sont condamnables ; seuls leurs actes le sont.

Sinon, nous serions tous à condamner. Qui n’a jamais fauté ?

Le pardon est donc une expérience combinant amour, honnêteté et humilité.

Si j’éprouve de l’amour pour la personne qui s’est montrée faible (car pécher c’est faillir par manque de clairvoyance) et que je reconnais moi-même mes limites, alors le pardon s’impose.

Car face au « monstreux », aux ténèbres, à cette pulsion destructrice nous pouvons répondre par la sérénité, le silence bienfaiteur, le calme, la lumière.

« Je te par-donne. Oui, je te donne ce que toi tu n’as pas su me donner. »


Être pardonné

Avez-vous déjà vécu cette expérience ?

Si oui, souvenez-vous de ce que vous avez ressenti : le soulagement, la culpabilité levée, la vérité restaurée, l’amour sauvé. Si l’on peut se poser ensuite la question de mériter ou non ce pardon, la réponse est vite trouvée : il est offert ; il ne peut donc se refuser. Il s’impose et repose, apaise, soigne, panse.

Je crois qu’il n’y a pas plus beau cadeau que de s’entendre dire par un(e) ami(e), par un amoureux, par une mère ou par une sœur : « je t’aime comme tu es », « quoique tu feras, je t’aimerais toujours ».

Ainsi, nous comprenons que si l’Homme est capable du pire, il est également capable du meilleur.

Abandonnons les ombres et rancunes du Passé, les orgueils du Présent et osons construire l’instant d’Après en faisant toujours le choix du Pardon, le choix de la Paix.

Et cela à n’importe quel moment de notre histoire ou de notre Histoire. Il n’y a pas de date de péremption pour le pardon.

Mais cela demande effectivement un recours à la conscience et au courage : « mettre du cœur à l’ouvrage ».

Accepter d’être regardé avec bienveillance et miséricorde.

Il ne s’agit plus de juger ou d’être jugé.


Se pardonner

Encore faut-il, pour accepter ce pardon, être en paix avec soi-même.

En suis-je digne ? Ne dois-je pas payer mes méfaits, ceux de mes aïeux, pourquoi pas même ceux de mes contemporains ?

Ne vais-je pas plutôt choisir la colère, la haine, le désespoir ou la culpabilité ?

Se pardonner soi-même, c’est oser poser un regard bienveillant, une main miséricordieuse sur soi-même et comprendre que Son amour est inconditionnel. C’est parler à l’enfant qui est en nous et le rassurer.

Se pardonner, c’est laisser la possibilité à soi, à l’Autre et aux autres de nous accorder toute notre « valeur ».


C’est s’autoriser à compter.


C’est donner au verbe AIMER toutes ses formes : s’aimer, aimer, être aimé.


C’est faire que prédominent le Beau, le Bon, le Juste.


Ce qui n’était pas Juste le devient par la force du pardon.


Par le pardon, l’Homme, s’il écoute son cœur, peut vivre un des mystères de l’amour universel.


ChristAile

Le pardon (sorry) en musiques...




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